lundi 24 février 2014

The Shining Girls

The Shining Girls (Les Lumineuses dans son titre français) de Lauren Beukes est un roman, se déroulant à Chicago, qui met en scène un serial killer un peu particulier; en effet celui-ci a élu domicile dans une maison qui lui permet de voyager dans le temps, depuis ses années 20 natal jusqu'en 1993.

Harper Curtis, le tueur, chasse des femmes lumineuses à travers le temps afin de les éliminer et continuer à pouvoir utiliser la maison. Il les rencontre une fois, leurs donne un objet, puis, plusieurs années après pour elle, quelques jours-semaines pour lui, il les assassines, et leur prend un objet personnel qu'il réutilisera chez une autre. Le lecteur suit Harper dans ses voyages, ses meurtres, sa folie et son obsession de compléter les boucles temporelles qui parsèment sa vie.

Le lecteur suit aussi, au fil des chapitres, les points de vue de victimes de Harper. Et particulièrement le point de vue de Kirby Mazrachi, une jeune fille vivant en 1992-93 et qui a survécu à une attaque de Harper en 1989. Obsédée par ce drame, elle tente de comprendre et de retrouver le tueur.

Roman au point de vues multiples, The Shining Girls est à la fois un roman noir et un roman de voyage dans le temps. Bien écrit et passionnant, il se double, dans sa version audio, de nombreux lecteurs qui donne une tonalité différente selon le personnage dont le point de vu est utilisé. Ceci étant dit, je regrette deux choses : un manque d'explication sur les raisons des voyages dans le temps et de femmes lumineuses (il y en a une, mais je la trouve vite expédié et moyennement convaincante) et le caractère inexorable du récit (logique pour un récit de voyage dans le temps où une partie du récit est en fait déjà "écrit" de point de vue de certains personnages) qui pose en fait à la fois Harper, mais surtout Kirby en spectateurs qui ne font que suivre ce qui arrive sans pouvoir, pour Kirby, l'influencer. Je regrette également une fin abrupte qui aurait, à mon sens, mérité un épilogue.

1 commentaire:

Escrocgriffe a dit…

Brrr… Une histoire qui fait froid dans le dos !